Avant toute chose, rappelons ici que nous traitons de l'Iran en tant qu'acteur de politique étrangère. Le but est d'expliquer et de comprendre des faits géopolitiques, pas de porter des jugements de valeur sur la situation intérieure.
Par ailleurs, nous sommes ici dans le cadre des "Chroniques d'Asie du Sud-Ouest", forcément très influencées par l'avenir de l'Afghanistan, et de son environnement régional, après 2014. La vision euro-centrée peut amener à penser que le Proche Orient est plus important pour Paris que ce qui se passe à la frontière de ce qu'on appelle "Moyen Orient" et "Asie du Sud".
Or quand on vit dans la zone, on peut affirmer deux choses avec certitude: la peur pour l'avenir face aux incertitudes sécuritaires, politiques, économiques, est palpable au niveau régional; et toute déstabilisation dans la zone aura d'abord un impact sur les voisins de l'Afghanistan... puis touchera forcément l'Occident, à un moment où à un autre.