Le 3 février le ministre du Développement économique Aivaras Abromavicius annonçait sa démission. il annonçait prendre cette décision en raison de l'opposition qu'il rencontrait aux réformes menées par son équipe, des pressions qu'il subissait et de la corruption à laquelle il avait dû faire face notamment de la part de l'administrateur général du Bloc Porochenko, Ihor Kononenko et du Procureur général Viktor Shokin.
Dans le même mouvement, il annonçait que selon lui, le ministre des Finances Natalie Jaresko devrait remplacer Arseni Iatseniouk au poste de Premier ministre.
Cette annonce a eu l'effet d'une bombe. Tout d'abord parce qu'elle mettait les occidentaux face à une réalité désagréable, celle de la corruption toujours présente eau plus haut niveau de l'Ukraine, ensuite parce qu'Abramovicius avait la faveur de nombre de pays occidentaux parmi lesquels le Canada, le Royaume-Uni, aux Etats-Unis, l'UE, la Lituanie, l'Italie, l'Allemagne, France, la Norvège, la Suède et la Suisse.
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